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Créer pour se soigner : entre art-thérapie et lien social


Écrire, peindre, chanter, danser… Et si ces formes d’expression créative avaient le pouvoir de nous réparer ? C’est tout l’enjeu de l’art-thérapie : une pratique accessible à toutes et tous, qui peut s’inscrire dans un parcours de soin, notamment en santé mentale. À Paris, à l’association les 4A, ou au sein du Groupe d’entraide mutuelle (GEM) de Narbonne, la création devient un levier pour se reconnecter à soi, apaiser les douleurs invisibles et reprendre confiance.

« C’est une manière de dire des choses que je n’arrive pas à formuler autrement », pose calmement Séverine. À 28 ans, la jeune femme se rend toutes les deux semaines à l’Association les 4A (Pour atelier artistique, accompagnement et art-thérapie), à Paris, pour des séances d’art-thérapie. Avec le petit groupe de cinq personnes, qu’elle a appris à connaître au point de développer une forme de familiarité, elle échange pourtant peu durant la séance, elle se concentre, se met dans sa bulle. « On partage un espace, une énergie, et c’est déjà précieux », confie-t-elle. Au gré des séances, Séverine découvre une nouvelle forme d’expression directe et intuitive. « Dans les ateliers, je travaille surtout la peinture, parfois le dessin. J’utilise souvent l’acrylique. Les matériaux sont variés : papiers, encres, pastels… Mais ce qui compte le plus, ce n’est pas la technique, c’est ce que j’y mets. Mes productions sont très personnelles, souvent symboliques et reflètent mon état intérieur du moment, ce que je vis, ce que je ressens. »

Elle découvre l’art-thérapie en 2022 lors d’une hospitalisation à Sainte-Anne pour des troubles du comportement alimentaire qui lui avaient causé une anorexie. « Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre, mais très vite, ça s’est imposé comme une évidence. C’était une autre manière de m’exprimer, complémentaire à mon suivi médical et psychologique », poursuit Séverine qui raconte les bienfaits qu’elle trouve dans cette pratique des arts plastiques. « À chaque séance, il n’y a pas de thème imposé, tout part de soi. Je suis de nature très perfectionniste, d’habitude j’aime tout contrôler mais l’art-thérapie m’a appris à accepter l’inattendu, à ne pas toujours planifier. C’est dans ce lâcher-prise que je progresse. Lorsque j’essaie de verbaliser, certaines de mes émotions et pensées restent parfois coincées. En créant, elles sortent autrement, presque malgré moi. Et c’est un vrai soulagement. » 

L’art-thérapie aura surtout permis à Séverine de gagner en confiance. Elle qui au départ n’osait peindre que sur des petits feuillets pour ne pas « prendre trop de place », a vu sa pratique évoluer jusqu’à s’autoriser de plus grands supports. « Ça dit quelque chose de mon rapport à moi-même, à l’espace, au regard des autres. L’anorexie, dans mon cas, a longtemps été un moyen d’exprimer un mal-être sans mots, de façon très silencieuse mais très visible. Aujourd’hui, je commence à poser autrement ce que je ressens, à l’extérieur de moi, sur un support. Et ça change beaucoup de choses. Il y a des hauts et des bas. Mais je vais mieux et n’ai pas été hospitalisée depuis plusieurs années. J’ai trouvé dans l’art-thérapie un lieu sûr, où je peux me reconnecter sans jugement. C’est devenu un soutien essentiel. Ce n’est pas un « loisir » ni une thérapie classique. C’est un espace de liberté. Un endroit où je peux être, tout simplement. »

Un entre-deux précieux : soigner autrement, hors des murs de l’hôpital

C’est aussi à Sainte-Anne que Séverine fait la rencontre de Marie-Laure Colrat et Catherine Larré, deux art-thérapeutes avec qui elle poursuivra les séances. Ce sont elles qui sont à l’origine de l’association les 4A, créée en 2019. L’idée ? Combler un vide entre le soin psychiatrique et le libéral parfois très onéreux. L’association fonctionne sur un modèle participatif accessible et propose un espace thérapeutique encadré et professionnel. « Ce qu’on offre, c’est un entre-deux. Un lieu de soin non stigmatisant, où l’on peut continuer un travail de fond même après une sortie d’hôpital », expliquent-elles.

À l’atelier 4A, l’art-thérapie est envisagée comme un espace de transformation, où la création permet d’accueillir ce qui ne peut pas toujours se dire. « Les personnes viennent parce que ça ne va pas bien », expliquent Marie-Laure et Catherine. Ici, il ne s’agit pas d’apprendre à dessiner ni de produire une “belle” œuvre. « On ne donne pas de conseils techniques, chacun cherche ses propres solutions », précisent-elles. Ce qui compte, c’est le geste, le mouvement intérieur, le fait de pouvoir expérimenter sans jugement. L’atelier devient un lieu où « la personne peut faire autrement, autrement qu’avec les mots ». 

L’art-thérapeute ne cherche pas à interpréter ce qui est créé. « On ne dit pas : “vous avez dessiné des plumes, cela représente la légèreté” par exemple. On regarde comment c’est fait, comment la personne dépasse un accident, un traumatisme, une rupture. » Ce sont ces petits déplacements, ces choix, ces tentatives, qui deviennent des leviers de changement.

Dans ce cadre sécurisé, où les productions restent confidentielles, la relation n’est pas celle de l’aide mais de l’accompagnement : « On soutient, on observe, on propose, mais c’est la personne qui fait le chemin. » Et si l’on devait résumer, Catherine et Marie-Laure le disent simplement : « L’art-thérapie, c’est l’accompagnement du processus créatif en vue d’activer une transformation. » 

Claire : « L’art-thérapie, c’est un espace de liberté, de soin autrement »

Claire a découvert l’art-thérapie un peu par hasard, lors d’un stage de trois jours proposé par une amie de ses parents, elle-même art-thérapeute. « On était trois ou quatre, avec des pinceaux, de la peinture, du papier… Aucun objectif, aucune attente : juste créer. » Ce premier contact, simple mais marquant, lui ouvre une voie inattendue. « Je n’avais jamais dessiné, jamais peint. Et pourtant, j’ai senti quelque chose de fort. Créer me faisait du bien. »

Curieuse d’approfondir, elle se tourne ensuite vers les ateliers proposés à l’hôpital Sainte-Anne, à Paris. « Ce que j’ai trouvé là-bas, c’est un espace où l’on ne juge pas ce que font les autres. Et surtout, on apprend à ne pas juger ce qu’on fait soi-même. »

Diagnostiquée avec un trouble psychique, Claire a suivi un parcours de soin classique. Mais l’art-thérapie lui offre autre chose : un espace de respiration. « Je pouvais déposer des émotions lourdes comme la culpabilité, la colère ou le stress sans avoir à les expliquer. C’est passé par les couleurs, les formes, le geste. »

Après une pause due à une reconversion professionnelle, elle reprend sa pratique à travers l’association les 4A. « C’est plus souple, mais ça reste un espace cadré. J’y vais tous les quinze jours. » Au fil du temps, Claire explore différentes techniques, gouache, acrylique, pastels, reste dans un style abstrait et suit ses cycles : « J’ai eu une période cercles, puis des lignes, des rectangles… Toujours sans plan. Je me laisse porter.  Ce qui compte pour moi, c’est le plaisir de créer. » Aujourd’hui encore, Claire continue de participer aux ateliers : « l’art-thérapie, pour moi, restera un repère, un lieu où je me reconnecte à moi. » Un espace de création libre, sans consigne, dans le silence, où chacun s’installe à sa manière, choisit ses matériaux, et se met à l’écoute de ce qui vient. « C’est un soin, mais autrement. Un soin sans mot, un soin par le geste. »

Un cadre sécurisant, fondement du travail thérapeutique

Si les séances respectent la liberté des participants, l’art-thérapie, ne s’improvise pas. Horaires réguliers, silence respecté, non-jugement, matériel à disposition en sont les prérequis. Un espace stable où chacun peut se risquer à créer sans peur. « Ce cadre est ce qui permet au travail de se faire. Sans lui, on ne peut pas contenir ce qui se dit dans la création. Et parfois, c’est bouleversant, ça réveille des traumas », précise Catherine. « On travaille avec la psyché humaine. Sans formation, on peut faire plus de mal que de bien », ajoute Marie-Laure. Les deux femmes insistent sur l’importance de la posture professionnelle, appuyée sur des connaissances théoriques solides et un travail sur soi. C'est la clé pour savoir accueillir les émotions sans envahir l’espace de l’autre.

Dans les ateliers d’art-thérapie, un bilan peut être proposé aux participants. C’est avant tout une manière de faire le point, de regarder ensemble un chemin parcouru en tête-à-tête, loin de toute pression, pour comprendre ce qui a changé, ce qui résiste encore, ce qui s’ouvre. Parler de soi à travers ce qu’on a créé, souvent sans mots, permet parfois de poser un regard nouveau sur son propre parcours. Certains rejoignent les ateliers après un parcours psychiatrique, d’autres en période de fragilité, d’errance, ou en reconversion. Tous trouvent dans l’atelier un espace pour exister autrement. 

L’art-thérapie et la médiation artistique

En plus des séances d’art-thérapie, l’association 4A propose aussi des ateliers de médiation artistique, dans une approche plus sociale que thérapeutique. La distinction est importante, et Marie-Laure et Catherine y tiennent : l’art-thérapie s’adresse à des personnes en demande explicite de soin psychique. À côté de ce travail thérapeutique, les ateliers de médiation artistique s’adressent à d’autres publics : des personnes en situation de précarité, d’exil, ou en reconstruction après des parcours de violence ou d’isolement. « Ces personnes ne sont pas toujours en demande de soins psychiques, mais ont besoin d’un espace pour se retrouver, se relier aux autres, se réapproprier leur capacité à créer et à agir », précisent-elles. Dans ce cadre, les objectifs sont différents : il s’agit de favoriser le lien social, l’estime de soi, le sentiment d’appartenance. Les ateliers sont souvent co-construits avec des structures partenaires, foyers, associations, centres sociaux, et adaptés aux besoins du public concerné. Si la frontière entre médiation artistique et art-thérapie peut parfois sembler floue, c’est la posture, le cadre, et surtout la demande qui font la différence.

Cette approche plus collective et ouverte se retrouve aussi dans d’autres structures, comme les Groupes d’Entraide Mutuelle (GEM), où la création artistique prend une place centrale, non pas dans une visée thérapeutique, mais comme levier d’expression, de lien et de reconstruction.

L’art comme tissu social

Hélène Thieffry travaille au GEM (Groupe d’Entraide Mutuelle) de Narbonne depuis plus de 17 ans. Issue du monde artistique, elle a très vite perçu la force transformatrice de la création dans le quotidien des personnes qu’elle accompagne. « J’avais déjà créé une association de spectacles inclusifs, alors quand je suis arrivée au GEM, j’ai tout de suite proposé des ateliers autour du chant, du théâtre, de la comédie musicale… Et j’ai vu les effets rapidement. »

Au fil des années, les pratiques artistiques se sont multipliées : ateliers de chant, de danse, de création musicale, de bande dessinée, d’arts plastiques en matériaux de récupération, ou encore de courts-métrages. Deux tomes de BD Noé Edwards et les clés d’univers ont même vu le jour de ces ateliers, entièrement imaginés par les adhérents. « Ce sont leurs personnages, leurs histoires. On a fait appel à un dessinateur, mais ce sont eux qui ont guidé la création. »

Pour autant, Hélène tient à une distinction essentielle : « Nous ne faisons pas de l’art-thérapie. Ce n’est pas notre rôle. Au GEM, on est un lieu social, pas un lieu de soin. Ici, les personnes viennent librement, sans objectif thérapeutique. Si ça les aide, tant mieux. Mais nous, on propose avant tout un espace pour se faire du bien, pour se retrouver, pour créer ensemble. »

Créer pour se reconstruire

Pour Alima, membre du GEM de Narbonne, la créativité est avant tout une forme de résistance joyeuse. « J’ai toujours eu le rythme dans la peau. Dès que je peux chanter lors d’un karaoké ou sur scène, je prends le micro et je me lance », dit-elle avec assurance. Pourtant, Alima a connu des moments plus difficiles « À 40 ans, j’ai fait une grosse dépression. Je suis tombée dans l’anorexie pendant presque trois ans. Quand j’ai commencé à m’en sortir, j’ai eu deux cancers et j’ai rencontré un homme violent. Ce qui m’a fait retomber dans la déprime. Mais j’ai réussi à me reprendre en main. Aujourd’hui, je me bats. Je chante, je danse, je participe à des flash mobs. » Une manière pour elle de se protéger, de garder sa bonne humeur, et de montrer qu’elle va bien. Elle témoigne d’un parcours de reconstruction où la prise de parole sur scène ou dans des ateliers pour cette « timide de nature » devient un acte de réaffirmation de soi. 

Zora, elle, parle de « bouffée d’air » : « J’ai traversé une dépression avec une forte dépendance à l’alcool après avoir perdu mon fils aîné. C’est ce traumatisme qui m’a complètement brisée. » Abstinente depuis plus de quatre ans et demi, elle témoigne d’une sortie de l’isolement dans lequel l’avait plongé son trouble. « Le GEM m’a aidée à reprendre pied. Dans les ateliers créatifs, j’ai pu me reconnecter aux autres. Je participe à des activités où je peux m’exprimer autrement, sans forcément parler de tout ce que j’ai vécu. La créativité, pour moi, ce n’est pas un soin, c’est un espace où je peux être moi, sans jugement, sans pression. Juste partager un moment, créer, m’exprimer. C’est ça qui me fait du bien, au fond. » 

Au GEM, la création ne soigne pas au sens médical, mais elle tisse des liens, redonne confiance, restaure le pouvoir d’agir. Elle devient un terrain d’expression et de présence à soi et aux autres, hors du cadre des soins, mais en résonance avec les enjeux du rétablissement.

Dans un cadre thérapeutique ou non, les ateliers de création offrent un lieu où l’on peut exprimer ce qui déborde, déposer ce qui pèse, tisser du sens autrement. L’art n’est pas un remède magique, mais il peut être un fil qui relie à soi, aux autres, à quelque chose de vivant. Que ce soit dans la peinture silencieuse d’un atelier d’art-thérapie ou dans un flash mob en plein air, créer devient une manière d’exister, de guérir, de dire « je suis là ».

Vous souhaitez en savoir plus et rencontrer d’autres personnes engagées dans le rétablissement ? Rejoignez les réseaux sociaux de Plein Espoir, le média participatif dédié au rétablissement, créé par et pour les personnes vivant avec un trouble psychique.


Cet espace inclusif est une initiative collaborative ouverte à toutes et tous : personnes concernées, proches, et professionnels de l’accompagnement. Vos idées, témoignages, et propositions sont les bienvenus pour enrichir cette aventure. Contribuons ensemble à bâtir une société plus éclairée et inclusive.

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16 juillet 2025

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