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Rétablissement : la psychiatrie ce n’est pas qu’à l’hôpital !


Le rétablissement est un chemin personnel, propre à chaque personne vivant avec des troubles psychiques. Ce n’est ni un protocole, ni une ligne droite. Mais il peut être soutenu quand le soin prend le temps de s’ajuster, d’écouter, d’accompagner sans enfermer. Quand il ne se limite pas à poser un diagnostic, mais s'inscrit dans une relation vivante, capable de respecter le rythme et les choix de chacun. Pour comprendre comment la psychiatrie libérale peut devenir un appui essentiel sur ce chemin, Plein Espoir a rencontré Elsa Maître, psychiatre installée en libéral à Paris, et Audrey, qui vit avec un trouble anxieux généralisé depuis plusieurs années. Ces deux femmes racontent, chacune à leur place, comment un lien de soin peut se construire dans le temps, fait d’écoute, d’ajustements, et d’accompagnements respectueux. Un chemin qui n'efface pas les fragilités, mais qui donne la force de continuer à avancer, autrement.

« Quand on parle de psychiatrie, c’est souvent l’image de l’hôpital ou de la crise qui vient en tête. Pourtant, ce n’est pas du tout ma réalité », confie Audrey, 32 ans, qui vit avec un trouble anxieux généralisé depuis plus de dix ans. En réalité, une grande partie des soins psychiatriques se déroule loin des hôpitaux. Selon les chiffres de la Drees, début 2022, la France comptait un peu plus de 15 500 psychiatres. Près de la moitié exerçaient à l’hôpital, mais un tiers travaillaient exclusivement en libéral. « La majorité des patients sont suivis en cabinet, par des psychiatres installés », souligne Elsa Maître, ancienne praticienne hospitalière à Sainte-Anne, aujourd'hui installée en libéral à Paris. Dans ce paysage souvent méconnu, la "psychiatrie de ville" a un rôle essentiel à jouer dans les parcours de rétablissement.

Tout l’enjeu, pour la psychiatre, c'est la manière dont le médecin choisit de se positionner face à la personne concernée. « Lorsqu’une personne consulte, elle cherche souvent une expertise, un diagnostic solide. C’est une approche assez classique, presque paternaliste, avec cette image du médecin-sachant, un peu tout-puissant, remarque Elsa Maître. Mais pour moi, tout se joue là : est-ce qu’on se limite à délivrer un diagnostic, un traitement, comme on remet une ordonnance ? Ou est-ce qu’on construit autre chose, quelque chose de vivant, à deux ? » Dans cette dynamique, le concept de rétablissement prend tout son sens : un espace d’échanges, de savoirs partagés, où l’on prend aussi le temps de comprendre ce qui compte vraiment pour le patient, ses priorités, ses projets de vie.

Accompagner sans enfermer, comprendre sans réduire la personne concernée


La première fois qu’Audrey a franchi la porte d’un cabinet de psychiatre, elle avait 20 ans. À l’époque, elle peinait à sortir de chez elle, terrassée par des crises d’angoisse dès qu’elle s’éloignait de son domicile. Alors, elle n’a pas vraiment eu le loisir de choisir son médecin avec soin. « On ne va pas se mentir, raconte-t-elle. J’ai pris le premier cabinet proche de chez moi avec un rendez-vous rapide. J’étais complètement bloquée : je n’arrivais plus à aller en cours, même acheter une baguette seule était devenu impossible sans l’aide de mes parents. Il y avait urgence. » Constatant sa détresse, le psychiatre lui prescrit alors de l’Anafranil, ainsi que de l’Alprazolam en cas de crise. Au bout de quelques semaines, le traitement commence à faire effet. Les crises deviennent plus rares, plus gérables. Rassurée par son amélioration, Audrey choisit de poursuivre son suivi avec son médecin généraliste. « En fait, je ne voyais pas vraiment l’intérêt de continuer avec ce psychiatre, explique-t-elle. Il ne me posait pas de questions pour essayer de comprendre d’où venaient mes crises. Il se concentrait uniquement sur la gestion du traitement et des effets secondaires. Je préférais en parler avec mon médecin de famille, avec qui je me sentais plus en confiance. »

La psychiatrie libérale est parfois critiquée : on lui reproche de se limiter à poser un diagnostic et à ajuster un traitement pour les personnes vivant avec un trouble psychique. Mais Elsa Maître, elle, voit les choses autrement. Lorsqu’elle reçoit un patient pour la première fois, elle prend le temps de poser beaucoup de questions, pour comprendre la nature du mal-être : s’agit-il d’un épisode isolé, qu’il s'agit de traiter avant de passer à autre chose ? Ou d’un moment de fragilité qui s’inscrit dans une trajectoire de vie plus large, nécessitant écoute et accompagnement ? « C’est là que le rôle du psychiatre devient passionnant, confie-t-elle. Accompagner sans enfermer, comprendre sans réduire. » Souvent, les personnes franchissent la porte d’un cabinet de psychiatre avec une vraie ouverture. « Beaucoup me demandent : est-ce que je dois prendre un traitement ? Est-ce que ce ne serait pas mieux d’aller voir un psychologue ? », raconte Elsa Maître. Pour elle, ce travail d’orientation fait pleinement partie du rôle du psychiatre, même s’il reste parfois invisible. Elle observe aussi que cette posture d’écoute est particulièrement marquée chez les jeunes, notamment ceux de moins de 25 ans. « Ils viennent sans idées préconçues, juste avec cette envie d’avancer, en quête d’un regard extérieur. » Et peu à peu, l’image figée du psychiatre qui « pose un diagnostic d’autorité » semble s’effacer dans cette génération.

L’importance de la pédagogie dans le travail du psychiatre libéral

Après plusieurs années de stabilisation aux côtés de son médecin généraliste, Audrey a fini par reprendre rendez-vous avec un psychiatre. « Pendant longtemps, j’ai fait comme si mon trouble anxieux n’existait pas, confie-t-elle. Il était là, tous les jours, mais c’était ma manière d’avancer, de l’accepter, de faire avec... Même si, parfois, il fallait trouver une excuse pour ne pas aller au travail, annuler un dîner avec des amis à la dernière minute. » Puis, il y a trois ans, après une rupture, tout a lâché. « Cette fois-là, je me suis retrouvée dans une impasse. Mais je n’ai pas foncé tête baissée : j’ai pris le temps de chercher quelqu’un dont l’approche thérapeutique me parlerait vraiment. » Très différent du praticien qu’elle avait vu des années plus tôt, en plus de l’adaptation de son traitement médical, ce jeune psychiatre lui pose beaucoup de questions sur ce qu’elle ressent. Il l’aide à repérer ce qui lui fait du bien, ce qui bloque, ce qu’elle arrive à faire, d’instinct, pour calmer une crise. Il lui propose même quelques exercices à faire chez elle : essayer de mettre des mots sur ce qu’elle traverse quand ça ne va pas. Ce n’est pas simple, une fois la crise passée, de décrire ce qui s’est joué. Mais Audrey essaie. Petit à petit, elle apprend à mieux comprendre ce qui se passe dans son corps, à voir à quel moment elle peut reprendre un peu le contrôle, et quand il vaut mieux juste observer ce qui se passe en elle.

Elsa Maître ne propose pas ce type d’exercices à ses patients, mais elle insiste, elle aussi, sur l'importance de la pédagogie dans sa pratique et dans le chemin du rétablissement. « Pour moi, le rétablissement passe vraiment par là : donner au patient la capacité de comprendre ce qui lui arrive. Mon rôle, c’est de partager ma vision de la situation. Dire par exemple : "Voilà ce qu’il serait intéressant de travailler dans votre parcours" ou prévenir : "Attention, ce n’est pas parce que vous avez mieux dormi que tout va rentrer dans l’ordre sans traitement." Mon objectif, c’est de donner des outils pour que le patient puisse avancer par lui-même. » La pédagogie fonctionne aussi dans l’autre sens, ajoute-t-elle. Une fois les bases médicales posées, il faut être capable d’écouter ce que le patient transmet de son vécu, de son ressenti. « C’est unique à chaque personne, et ça m’aide à ajuster mon accompagnement. » Dans cette évaluation, il y a des points de vigilance. Dès les premières consultations, la psychiatre reste attentive au niveau de gravité de la situation : est-ce que quelques rendez-vous espacés suffiront, ou faudra-t-il un suivi plus rapproché ? « Si la situation est fragile, on passe dans une logique plus intensive : consultations fréquentes, appels téléphoniques si besoin, voire orientation vers des services d’urgence, parfois vers l’hôpital. » C’est tout l’équilibre du soin en libéral : parfois, un accompagnement ponctuel suffit ; d’autres fois, il faut reconnaître que ce ne sera pas assez pour sortir d’une situation critique.

Ne pas laisser une personne concernée seule face à une difficulté


Après six mois de suivi hebdomadaire, Audrey sent que les crises s’espacent, que peu à peu, elle reprend la main sur ses émotions. Elle a beaucoup maigri, mais l’appétit revient. C’est même son psychiatre qui, le premier, lui glisse qu’elle va mieux. « Moi aussi, je le sentais, confie-t-elle. Mais j’avais peur d’être encore trop fragile. Alors je n’osais pas mettre de mots sur cette amélioration. » Peu à peu pourtant, elle réalise qu’elle a de moins en moins de choses à lui dire. Naturellement, sa vie se remplit à nouveau, elle est moins disponible pour ces rendez-vous réguliers. Les consultations s’espacent sans même qu’elle y pense vraiment. « Bien sûr, dès que j’avais peur, je savais que je pouvais lui écrire un mail et qu’il me répondrait dans la journée, si c’était en semaine. Et j’avais toujours des petites solutions de secours si une angoisse montait d’un coup. Mais j’avais moins besoin d’y recourir. Tous les exercices m’avaient aidée à reprendre le fil de ma vie. » Les mois passent et, avec son médecin, Audrey décide de tenter une diminution de son traitement. « Ça faisait des années que je rêvais d’un jour où je n’aurais plus besoin de cette béquille chimique pour aller bien, raconte-t-elle. Où je serais assez forte, assez capable. » Mais très vite, les manifestations anxieuses reviennent, plus vives encore qu’avant. « Ça a été dur à accepter. On a décidé de faire marche arrière. Mais au moins, j’avais essayé. »

 « Pour moi, c’est essentiel d’expliquer clairement aux patients comment les choses peuvent se jouer », souligne Elsa Maître. À l'inverse, quand elle s'inquiète pour une personne, elle veille à être la plus claire possible sur ce qu’elle peut proposer. « Par exemple, avant un week-end, pour des patients dont je suis préoccupée, je précise les choses : je leur dis que l'on a posé un cadre, que je ne serai pas disponible par téléphone le samedi ou le dimanche, mais qu'ils peuvent m’envoyer un message avant le vendredi si besoin. Surtout, je rappelle systématiquement vers qui ils peuvent se tourner en cas d’urgence, avec les coordonnées de services que je connais. » L'idée est toujours la même : rendre le patient acteur de ce qui lui arrive, sans le laisser seul face à la difficulté. « Qu’il sache qu’il y a des relais, qu’il n’est pas isolé, que ça peut être moi, mais pas seulement. » D’ailleurs, à chaque consultation, la psychiatre prend le temps de faire le point : ce qui va mieux, ce qui évolue positivement grâce au traitement, mais aussi tout ce que le patient a mis en place par lui-même, avec l’aide d’une thérapie, par exemple. « Ce regard-là permet de réfléchir ensemble au moment opportun pour alléger un traitement. Le meilleur signe, souvent, c’est que le patient se sent prêt, exprime lui-même l’envie d’essayer. Mais il faut aussi tenir compte du contexte : éviter, par exemple, de baisser un traitement juste avant une période de stress, comme un nouveau travail ou des vacances. »

Le rétablissement, pour elle, c’est ça : intégrer le soin dans un parcours de vie, pas suivre mécaniquement des recommandations rigides. Elle évoque aussi les situations où il faut ajuster un traitement en urgence, même si la situation n’est pas complètement stabilisée : « Par exemple, certains patients prennent beaucoup de poids très vite avec un médicament. Même si le traitement fonctionne bien sur le plan psychique, cette prise de poids est parfois insupportable pour eux. » Dans ces cas-là, l’enjeu est d’en discuter franchement : peser ensemble les effets indésirables et leurs conséquences sur la qualité de vie. « Je prends le temps d’expliquer les différentes options possibles, et je vois les patients plus fréquemment pendant ces périodes de transition. »

Un chemin vers le rétablissement

Si Audrey a eu besoin de temps pour accepter l'idée qu'elle prendrait peut-être un traitement toute sa vie, le travail mené avec son psychiatre l'a aidée à franchir ce cap. « Même si c’est parfois frustrant, estime-t-elle, je considère, un an après avoir tenté d’arrêter mon traitement, que je suis dans une forme de rétablissement. Les crises sont toujours là, mais elles ne m’empêchent plus de travailler, d’avoir une vie sociale riche, ni même une vie sentimentale. » Elle le sait : ce chemin reste plus difficile pour d'autres. Mais elle reconnaît aussi que son trouble, dont elle se passerait volontiers, lui a appris certaines choses. « Je suis plus sensible, et cette sensibilité me donne beaucoup d’empathie. Dans mon métier d'illustratrice, j’ai l’impression que les sujets que je traite touchent les gens différemment. C’est ma manière à moi de donner du sens, de me battre avec ce que je suis. » Aujourd’hui, elle a aussi changé de posture face aux crises. « Avant, dès que je sentais les palpitations arriver, je me forçais à sortir, à faire comme si de rien n’était… et c’était pire. Maintenant, si je sens que ça monte, je préviens la personne que je dois rejoindre, je m’excuse. Je suis plus dans la pédagogie avec mes proches, j’en parle beaucoup plus facilement. » Elle sourit : « Je dirais qu’enfin, je n’ai plus honte de qui je suis. Et ça change tout. » Aujourd’hui, Audrey continue son suivi avec des consultations espacées. Et quand un moment plus fragile se présente, elle ajuste et rapproche les rendez-vous. Avancer, pour elle, c’est apprendre à s’adapter, surtout sans se juger.

Mais pour que ce soit possible partout, et éviter que l’attente ne rende les prises en charge plus lourdes, la question de la répartition des soins sur le territoire reste centrale. Si Elsa Maître exerce aujourd’hui à Paris, elle garde en tête ce que peut être le sentiment d’isolement pour un praticien installé loin d’une grande ville. « Aujourd’hui, je sais que je peux gérer des situations compliquées parce que j’ai des ressources autour de moi. Mais si j’étais seule, comment je ferais ? », interroge-t-elle. On parle beaucoup, en ce moment, de régulation, d’organisation des soins, mais Elsa Maître le reconnaît : elle a la chance de travailler dans une ville où, malgré les tensions, l’offre de soins reste relativement accessible. « Il faudrait pouvoir garantir cette proximité partout. C’est crucial, surtout dans une démarche de rétablissement. » Comme elle le disait plus tôt, le travail thérapeutique ne s’arrête pas à une ordonnance ou à une consultation : « C’est aussi pouvoir orienter vers une association, une mission locale, un dispositif de soutien... Et pour ça, il faut connaître ce qui existe autour de chez soi. C’est très différent de dire à un patient : "Renseignez-vous", depuis l’autre bout de la France, ou de pouvoir lui dire en cabinet : "Allez voir, c’est à deux rues d’ici." »

La psychiatrie libérale, quand elle s'inscrit dans une approche attentive et ouverte, peut jouer un rôle déterminant dans les parcours de rétablissement. Loin de l'image d'un soin réduit à une ordonnance, elle offre un espace pour comprendre ce qui traverse la personne, pour l'aider à se réapproprier son histoire, ses priorités, son rythme propre. Le travail du psychiatre ne s'arrête pas à l'acte médical : il consiste aussi à écouter, à donner des repères, à accompagner les ajustements du quotidien. À poser, quand c’est nécessaire, un cadre rassurant sans enfermer. À reconnaître que chaque avancée, même minuscule, a du prix.

Ce lien exige de la disponibilité, de la clarté, une vraie pédagogie, mais aussi une connaissance fine du tissu local, pour pouvoir orienter sans laisser le patient seul face à l'immensité de ses démarches. Car le rétablissement n'est pas une ligne droite. C’est un chemin fait d'essais, de pauses, de reprises, parfois d'échecs, toujours d'élans. Pour que ce chemin soit possible pour tous, la question de la proximité des soins reste essentielle. Être accompagné, pouvoir trouver une aide accessible, concrète, humaine, là où l'on vit, peut faire toute la différence. Se rétablir, ce n'est pas effacer ses fragilités. C’est reconnaître qu’il y a des jours plus faciles que d’autres. C’est savoir qu’on peut avancer, retrouver du sens, renouer avec ses désirs, et habiter pleinement sa vie.

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