image de fond jaune

Métier passion et santé mentale : entre épanouissement et épuisement


Vivre d’un métier passion, ça fait rêver. Et c’est souvent ce que l’on projette lorsque l’on souhaite vivre de sa pratique artistique. On imagine une activité porteuse de sens, bonne pour la santé physique et mentale. Et parfois, c’est vrai. L’art peut apaiser l’anxiété, redonner confiance, recréer du lien. Surtout quand il est pratiqué librement, à son rythme ou accompagné. Mais quand cette pratique devient un métier, avec ses échéances, ses critiques, sa précarité, la pression monte. On doute, on s’épuise. Parfois, on se perd.

Pour mieux comprendre ce que le travail créatif peut faire au corps et à l’esprit, Plein Espoir a rencontré Audrey, autrice, et Pierre, spécialiste des effets spéciaux et enseignant en école d’arts appliqués. Tous deux racontent comment leur passion, sans limites ou sans routines, a pu les mener au burn out. Et comment, depuis, ils apprennent à créer autrement, en se préservant.

Se lever chaque matin à heure fixe, prendre un café devant son ordinateur, et rester là, seule, face à une page blanche. Chercher l’inspiration, écrire, effacer, recommencer encore. Voilà le quotidien d’Audrey, 38 ans, autrice et correctrice. Longtemps, l’écriture a été pour elle un refuge, un moyen de s’évader, de rêver, de poser sa voix, et parfois même exprimer un mal-être. Mais il y a un an, cette passion a commencé à peser trop lourd. Les crises de boulimie de l’adolescence ont refait surface, plus fréquentes, plus difficiles à contenir. « L’écriture, c’est un métier où on travaille beaucoup, qu’on fait par passion et qui ne permet pas de bien gagner sa vie, raconte-t-elle. Quand j’ai eu des problèmes d’argent, j’ai accepté tout ce qui se présentait pour payer les factures. J’écrivais des textes pour des personnalités publiques, plus une autobiographie d’un personnage historique qu’un éditeur m’avait commandé. » La trentenaire tient quelques mois. Puis un matin, elle s’installe, ouvre son ordinateur… mais rien ne vient. Tétanisée par tout ce qu’il reste à faire, elle reste figée devant son écran. « J’étais là, incapable de taper sur les touches. J’avais déjà lu des récits de burn-out où le corps lâche, où tout devient impossible. Je trouvais ça un peu exagéré. Mais ce jour-là, c’est arrivé. Mon corps ne voulait plus, enfin il ne pouvait plus. » Elle écrit à ses clients pour leur dire qu’elle est malade, qu’elle s’arrête pour une semaine. Les jours suivants, elle reste allongée. Impossible de regarder un film, elle n’arrive plus à suivre. Elle dort beaucoup, pleure souvent. Quand elle finit par consulter, son médecin est clair : c’est un burn-out [syndrome d’épuisement professionnel]. Et il lui dit qu’il va falloir du repos. Beaucoup de repos.

Peut-on créer sous pression et sans abîmer sa santé mentale ?

Chez Pierre aussi, son métier, choisi par passion, a fini par déborder. Le contexte est différent, mais le glissement ressemble à celui d’Audrey. Une cadence qui s’accélère, jusqu’à ce que quelque chose lâche. Lui, depuis qu’il est enfant, ce qui le fait vibrer, c’est le cinéma. Et surtout la science-fiction. Première claque devant Star Wars à huit ans, Blade Runner à dix. Aujourd’hui, à 40 ans, il conçoit et réalise des effets spéciaux. Un métier de cœur, qu’il n’a jamais imaginé exercer autrement. Les tournages sont souvent la partie la plus simple. Le plus lourd commence après où il intervient en bout de chaîne, quand le tournage et le montage ont déjà pris du retard. Bien sûr, les délais, eux, restent les mêmes. Il faut alors rattraper, condenser. Les journées s’étirent, dépassent souvent quinze heures. « Quand on crée, on veut donner le meilleur de soi, on ne lâche rien, parce qu’on sait qu’on est en compétition avec des milliers d’autres. Mais parfois, c’est trop. On ne peut pas rester concentré pendant des heures sans que ça casse quelque chose. Alors on cherche des béquilles », raconte-t-il. Pierre reconnaît avoir commencé à consommer des stupéfiants il y a une dizaine d’années pour tenir. Travailler la nuit, rester concentré des heures… jusqu’au jour où ça ne fonctionne plus. « Un matin, je n’avais plus le courage de me lever. Juste penser à la journée que je devais faire me donnait des crampes d’estomac. Alors je suis resté chez moi. Je n’ai pas bougé. » Dix ans à tirer sur la corde dans un métier qu’il aimait, mais qui l’avait vidé. « C’est simple, pour moi, créer était devenu une angoisse. »

Après quelques jours de repos, et une dernière poussée d’énergie pour terminer ce qui ne pouvait pas attendre, Audrey, l’autrice, a tout arrêté. Elle a fait le vide. Pris le temps de comprendre comment sa passion avait pu la mener jusque-là. Elle s’est posé une question simple : est-ce que la créativité supporte vraiment les contraintes du travail ? Le travail exige de produire, de façon constante. Mais les idées, elles, ne suivent pas toujours. « On entend souvent que l’écriture comme n’importe quelle activité créative, ça se travaille, qu’il faut s’y mettre tous les jours. Il y a plein d’exemples comme Amélie Nothomb, qui dit qu’elle écrit quatre heures chaque matin. Mais quand on n’y arrive pas, on se sent nul, on a l’impression de ne pas faire assez. Ça met une pression énorme, et ça crée beaucoup d’angoisse », raconte-t-elle. Et pour cause, dans les métiers passion, c’est souvent soi-même qu’on expose, qu’on évalue, qu’on vend parfois. Ce lien crée une vulnérabilité particulière.

Connaître ses limites et poser un cadre : un premier pas pour aller mieux

Un temps, Audrey a envisagé de changer de voie, pour quelque chose de plus concret, de moins chargé émotionnellement. Mais renoncer à l’écriture n’était pas envisageable. Alors, elle a commencé à prendre soin de sa santé mentale et pour cela, elle s’est imposée quelques règles. Elle ne prend plus que trois petits textes par semaine : un qu’elle considère comme plus facile à écrire, deux qui demandent davantage de temps et d’investissement. Elle s’impose au moins une journée sans commande pour avancer sur ses projets d’écriture plus personnels. Elle ajuste aussi son rythme en fonction de sa charge : si une période est très dense, elle s’autorise à ralentir ensuite. Finies les semaines à enchaîner sans réfléchir et surtout à rester enfermer chez elle, isolée du monde, sans voir ses amis. Ce n’a pas été facile, mais elle n’a pas eu d’autre choix que d’apprendre à dire non. À refuser ce qui paie mal ou pèse trop sur son équilibre. Même si cela veut dire vivre avec moins. « Ce n’est pas parce que je fais un métier créatif que je dois tout accepter. Même si ça veut dire vivre encore plus modestement. De toute façon, ce n’est pas un métier qu’on choisit pour le confort », résume-t-elle. Elle ne suit pas toujours ses limites, mais elle essaie de s’y tenir autant que peut. Et les bénéfices ne se sont pas fait attendre : « La boule au ventre a disparu, je suis plus sociable, je ne pense plus constamment à la nourriture et j’ai de nouveau des idées. Ça prend du temps, mais c’est très agréable de reprendre un peu confiance en soi et de sentir qu’on prend le temps de se faire du bien. »

De son côté, Pierre a mis fin à sa consommation de drogues, après plusieurs mois d’arrêt et un suivi strict avec un addictologue et un psychiatre. Il a profité de cette pause pour élargir ses compétences et sortir un peu du rythme épuisant de la post-production. Aujourd’hui, il consacre par exemple du temps à former les plus jeunes, pour leur parler des coulisses de ces métiers du cinéma qui font tant rêver. « On doit le dire, ce sont des métiers où on s’investit énormément, explique-t-il. Avoir une vie personnelle stable, c’est difficile. Mais ce n’est pas parce que c’est une passion qu’il faut tout sacrifier. Ni sa tête, ni son corps. Si on veut tenir dans la durée, on doit prendre soin de soi. Bouger, sortir voir des amis, ne rien faire aussi, juste pour se recharger. » Pour lui, la création se nourrit beaucoup du vide, de l’ennui, du rien. Difficile quand on est tout le temps connecté par les réseaux sociaux et le téléphone. Alors, il a mis en place quelques repères comme supprimer les écrans une heure avant de se coucher, faire du sport dès qu’il a un peu de temps et continuer son accompagnement thérapeutique. Et il s’est créé une sorte de boîte à idées créatives, pour les jours où il n’a plus d’inspiration. « Parfois, au cours d’une journée, ou même quand je dors, des idées me viennent. Avant, je les oubliais. Maintenant, je les note, je les mets de côté. Quand je suis bloqué, je pioche dedans. Ça m’aide à ne pas paniquer, c’est moins vertigineux. Même si l’idée n’est pas géniale au départ, je peux toujours la retravailler plus tard. Et j’ai moins peur de la page blanche. »

Ne plus chercher à plaire à tout prix et prendre au sérieux les signaux du corps

Audrey regrette le tabou qui entoure le burn-out, et particulièrement la manière dont il est nourri dans le monde créatif. La façon dont les métiers artistiques sont encore idéalisés n’aide pas. « Tout le monde pense que, parce que j’ai la chance d’écrire. Mais le plus dur, c’est de voir à quel point l’acte créatif peut me vider. » Elle parle aussi de la solitude face aux retours. Les critiques, les rejets, le doute, tout arrive sans filtre. « On n’en parle à personne, on encaisse. Chaque performance, chaque texte, doit être à la hauteur. Pas seulement des attentes des autres, mais aussi des siennes. Cette recherche constante de perfection finit par devenir une pression insupportable. La peur de ne pas être à la hauteur est toujours là. » Pour que cela pèse un peu moins, Audrey a appris à ne plus s’investir de la même manière dans chaque projet. Avant de commencer, elle pose un cadre : celui-ci, c’est alimentaire ; celui-là, elle y tient particulièrement. Cette mise à distance l’aide à alléger la charge, à faire redescendre la pression. Il y a aussi, dit-elle, une part d’acceptation. Accepter qu’on ne peut pas plaire à tout le monde. Qu’on aura des périodes moins fertiles, où on se sentira moins inspiré. Pour l’aider à prévenir les rechutes, elle consulte aujourd’hui un psychologue toutes les deux semaines. « C’est un travail au long cours, pas toujours évident, surtout quand on ressent tout très fort comme moi. Mais depuis que je suis accompagnée, mes angoisses s’apaisent. Et surtout, l’envie de retravailler commence à revenir. »

Enfin, Pierre tient à alerter sur un point dont on parle rarement. « On dit souvent que la pratique artistique fait du bien, et c’est vrai dans beaucoup de cas. Mais on oublie de dire que quand c’est un métier, que ça dépasse le cadre du loisir, ça peut aussi fragiliser », explique-t-il. Il en parle en connaissance de cause, mais aussi parce que sa compagne, ancienne danseuse classique, a développé des troubles alimentaires après des remarques répétées de ses professeurs sur son corps : « C’était insidieux, constant. Et elle n’en parlait à personne, parce qu’on lui faisait croire que c’était normal. » Pour lui, il est donc essentiel d’apprendre à reconnaître certains signaux : « Ça peut être une fatigue qui ne passe pas, le fait de ne plus avoir envie, ou de ne plus rien ressentir quand on travaille. Mais aussi, se couper des autres, s’enfermer dans sa bulle. Tout ça, ce sont des signes qu’il faut prendre au sérieux, dans l’art comme ailleurs. » Aujourd’hui, il continue à créer, mais avec un autre rapport au travail. Il s’écoute davantage, ajuste son rythme, prend le temps de faire autrement, pratique la méditation à chaque moment où il sent le stress monter. Il sait désormais poser des limites, repérer les signes d’alerte.

Chez Plein Espoir, on a pu voir, grâce aux histoires de Pierre et d’Audrey que la créativité, loin d’être un simple moteur d’épanouissement, peut aussi devenir une source de difficultés. La confusion entre ce qui nourrit la création et ce que demande la production peut parfois accentuer les fragilités, en particulier lorsque les conditions de travail sont précaires. Mais elles montrent aussi qu’on peut toujours essayer de faire autrement. Qu’on peut apprendre à repérer ses limites, à les poser, à retrouver un rythme qui nous convient mieux. Et qu’on a le droit, quand c’est nécessaire, de prendre un peu de temps pour soi.

Vous souhaitez en savoir plus et rencontrer d’autres personnes engagées dans le rétablissement ? Rejoignez les réseaux sociaux de Plein Espoir, le média participatif dédié au rétablissement, créé par et pour les personnes vivant avec un trouble psychique.


Cet espace inclusif est une initiative collaborative ouverte à toutes et tous : personnes concernées, proches, et professionnels de l’accompagnement. Vos idées, témoignages, et propositions sont les bienvenus pour enrichir cette aventure. Contribuons ensemble à bâtir une société plus éclairée et inclusive.

pictogramme calendrier

08 juillet 2025

pictogramme calendrier

image de fond jaune

Témoignages suivants

80 témoignages

Santé mentale, le mythe de l’artiste torturé

pictogramme article

Santé mentale : une prescription pour aller au musée ?

pictogramme article

Psychoéducation familiale : comprendre et accompagner son enfant face aux troubles psychiques 

pictogramme article

« La psychoéducation nous a permis de mieux nous comprendre pour mieux vivre ensemble »

pictogramme article

Et après ? Comment continuer a avancer après un programme de psychoéducation  ?

pictogramme article

Routine et troubles psychiques : pourquoi ça aide vraiment ?

pictogramme article

Directives anticipées en psychiatrie : outils pour faire connaître ses besoins, au service du rétablissement en santé mentale

pictogramme article

Mieux comprendre et connaître son trouble psy, c'est de la psychoéducation !

pictogramme article

Psychiatrie et rétablissement : faire vivre les droits des personnes concernées

pictogramme article

La pair-advocacy, ou comment permettre aux personnes concernées de mieux se faire entendre 

pictogramme article

Accompagner et soigner autrement : articuler le médical et le social au plus près des lieux de vie

pictogramme article

École et troubles psychiques : le regard d’une AESH et maman concernée

pictogramme article

Qui suis-je ? Quand le trouble dissociatif de l’identité divise 

Genre et identité : comment accompagner la quête de soi ?

Se reconstruire ensemble : la force de la pair-aidance

Le travail 2/2 - Ange - Un podcast Plein Espoir

pictogramme article

Identité, au-delà des troubles psychiques 2/2 - Philippa - Un podcast Plein Espoir

pictogramme article

Parentalité & troubles psychiques 1/2 - Claire - Un podcast Plein Espoir

pictogramme article

Parentalité & troubles psychiques 2/2 - Claire - Un podcast Plein Espoir

pictogramme article

Psychiatrie et Rétablissement 2/2 - Boris - Un podcast Plein Espoir

pictogramme article

Routines et Psychoéducation 2/2 - Isabella - Un podcast Plein Espoir

pictogramme article

Routines et Psychoéducation 1/2 - Isabella - Un podcast Plein Espoir

pictogramme article

Pair-aidance et professionnalisation en santé mentale 2/2 - Eve et Caroline - Un podcast Plein Espoir

pictogramme article

Pair-aidance et professionnalisation en santé mentale 1/2 - Eve et Caroline - Un podcast Plein Espoir

pictogramme article

Psychiatrie et Rétablissement 1/2 - Boris - Un podcast Plein Espoir

pictogramme article

Identité, au-delà des troubles psychiques 1/2 - Philippa - Un podcast Plein Espoir

pictogramme article

La vie intime 2/2 - Mickaël - Un podcast Plein Espoir

pictogramme article

La vie intime 1/2 - Mickaël - Un podcast Plein Espoir

pictogramme article

Le travail 1/2 - Ange - Un podcast Plein Espoir

pictogramme article

Ils le vivent - Laurence

pictogramme article

Ils le vivent - Clément

pictogramme article

Ils le vivent - Sophie

pictogramme article

Ils le vivent - Xavier

pictogramme article

Ils le vivent - Marine

pictogramme article

Ils le vivent - Philippa

pictogramme article

Ils le vivent - Ange

pictogramme article

Ils le vivent - Cécile

pictogramme article

Comment le travail peut devenir un levier de rétablissement ?

pictogramme article

Mon enfant a un trouble psychique... mais pas de diagnostic

pictogramme article

Parents : rester une équipe face aux troubles psychiques de son enfant

pictogramme article

Pair-aidance : un métier qui cherche sa place

pictogramme article

Métier passion et santé mentale : entre épanouissement et épuisement

pictogramme article

La pair-aidance : état des lieux en France

pictogramme article

[Santé mentale] Un métier qui transforme notre expérience de vie en force

pictogramme article

Pair-aidance familiale : faire place aux proches pour mieux soigner

pictogramme article

Deux regards, un objectif : quand pair-aidant et psychiatre réinventent le soin

pictogramme article

Pair-aidance : quand le vécu devient une vocation

pictogramme article

« Ce que la pair-aidance m’a apporté »

pictogramme article

Psychoéducation au travail : un outil pour briser les tabous sur la santé mentale en entreprise 

pictogramme article

Être soignant(e) et vivre avec un trouble psychique

pictogramme article

Rétablissement : la psychiatrie ce n’est pas qu’à l’hôpital !

pictogramme article

Un jour, mille routines, pour mieux vivre avec un trouble psy

pictogramme article

Pair-aidante pionnière en cabinet psy : une journée avec Fatima

pictogramme article

Psychoéducation : Comprendre son trouble psy, un levier essentiel pour se rétablir

pictogramme article

La force des savoirs expérientiels : quand l'expertise du patient transforme la psychiatrie

pictogramme article

Écouter autrement, soigner ensemble : ce que changent les directives anticipées en psychiatrie pour les personnes concernées, les professionnels et les structures

pictogramme article

Troubles psychiques et parentalité : accompagner le rétablissement de son enfant à son rythme

pictogramme article

Jusqu'où s'impliquer dans l'accompagnement et les soins de son enfant ? 

pictogramme article

Troubles psychiques et parentalité : éviter la surprotection, réapprendre la liberté

pictogramme article

Fratrie et troubles psychiques : comment maintenir un équilibre entre les frères et sœurs ?

pictogramme article

Rupture et troubles psy : quand la fin d'une relation met à l'épreuve nos fragilités émotionnelles

pictogramme article

Trouble psychique et identité : se réapproprier qui l’on est

pictogramme article

Troubles psychiques : l’écriture comme outil pour se réapproprier son histoire

pictogramme article

Quand un trouble psy s'invite dans le couple : comment trouver un nouvel équilibre ?

pictogramme article

Le trouble psychique change-t-il qui je suis ?

pictogramme article

Pensées délirantes : ce que cette expérience m'a appris

pictogramme article

Un jour, mille rôles : mon quotidien avec un trouble psy

pictogramme article

Troubles psychiques et sexualité : appréhender les variations du désir

pictogramme article

Troubles psychiques : gérer les non-dits au sein d’une relation amoureuse

pictogramme article

Appel à témoignages anonymes : parentalité et troubles psychiques

Couple et troubles psy : et s'il était possible de s'épanouir autrement ?

pictogramme article

La posture du sauveur : comprendre ses limites pour mieux appréhender sa relation amoureuse

pictogramme article

Se rétablir à deux : la relation amoureuse comme espace d’épanouissement

pictogramme article

Préserver la complicité et l’amour malgré les troubles psychiques

pictogramme article

Troubles psychiques au travail : doit-on en parler, quand et comment ?

pictogramme article

Comment prendre soin de notre santé mentale au travail ?

pictogramme article

Milieu ordinaire & milieu protégé : quelle différence ?

pictogramme article

Peut-on tout faire quand on vit avec un trouble psychique ?

pictogramme article

La RQTH comme levier de rétablissement et d’inclusion au travail

pictogramme article

Réorientation professionnelle : rebondir après un diagnostic de trouble psy ?

pictogramme article
image de fond bleue image de fond jaune
Image Carte Contact

Ensemble pour le rétablissement !

Que vous souhaitiez partager votre histoire ou contribuer activement au rétablissement, nous sommes là pour vous écouter. Contactez-nous et faites partie de notre communauté engagée !