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Comment parler de son trouble psychique à ses enfants ?

Vous vivez avec un trouble psychique et vous vous demandez s'il faut en parler à vos enfants ? Cette question, vous n'êtes pas seuls à vous la poser. Dans de nombreuses familles, le silence semble plus simple, plus protecteur. Pourtant, ne rien dire peut avoir des conséquences insoupçonnées : vos enfants perçoivent que quelque chose ne va pas et, face au silence, ils construisent leurs propres explications, souvent en se croyant responsables de votre mal-être. Alors comment briser ce tabou ? À quel âge aborder le sujet ? Avec quels mots ? Pour Plein Espoir, la Dr Frédérique Van Leuven, psychiatre au centre psychiatrique Saint-Bernard à Manage en Belgique et co-auteure avec Cathy Caulier de "Grandir avec des parents en souffrance psychique" (éd. Ethnographies cliniques, 2017), répond à ces questions essentielles et vous donne des clés concrètes pour ouvrir le dialogue avec vos enfants.

Un silence destructeur

« Ne pas mettre de mots sur des choses que les enfants voient, entendent, constatent, c'est vraiment les mettre dans une position très ambiguë », explique le Dr Van Leuven. Lorsqu'un enfant observe que son père ou sa mère ne va pas bien et qu'il ou elle affirme le contraire, cela le place dans une impasse psychologique : car soit il se trompe dans ses perceptions, soit l'adulte ment. Et cette confusion permanente peut avoir de lourdes conséquences. « On s'est rendu compte dans les enquêtes de terrain qu'on a faites auprès de jeunes adultes qui avaient vécu cette situation, à quel point ça construit vraiment un doute en soi-même », poursuit la psychiatre. En fait, ces personnes, devenues adultes, doutent complètement d'elles-mêmes, car on leur a constamment renvoyé qu'elles n'avaient pas bien perçu la réalité.

Mais il y a pire encore relève l’experte : face au silence, les enfants se construisent leurs propres explications. « Très souvent, quand les enfants construisent des histoires, ils en sont le héros principal, ils vont alors naturellement se rendre coupables de quelque chose, voire responsables de l'état de leurs parents. » Ils vont conclure que si maman ou papa va mal, c'est parce qu’eux ne travaillent pas assez bien à l'école, qu’ils se conduisent mal ou qu’ils ne montrent pas assez d'amour. Si un enfant est persuadé qu'en faisant assez d'efforts, il va soigner son parent, « c'est un enfant qui échoue forcément. Parce que déjà pour les soignants, la maladie, c'est tellement difficile à soigner, c'est tellement fluctuant, c'est tellement imprévisible que pour un enfant c’est évidemment impossible. » Cette croyance place l'enfant dans un sentiment d'impuissance et construit son identité dans l'échec. Il est essentiel d’expliquer que « l’amour guérisseur » est un mythe. 


À partir de quel âge en parler ?


La réponse pourrait surprendre mais c’est dès le plus jeune âge ! « Les bébés sont déjà super attentifs aux expressions du parent et sensibles à l'humeur d'un parent », rappelle la psychiatre. Surtout que des symptômes peuvent apparaître très tôt chez les nourrissons exposés à la détresse parentale avec des bébés déprimés qui ne s'alimentent plus. « À l'hôpital où je travaille, on a développé un dispositif autour des familles où l’on s’adresse à tous les enfants, peu importe leur âge car on sait à quel point il est capital de verbaliser, de nommer les choses », insiste-t-elle.

Avec les enfants de quatre ou cinq ans, les professionnels sont souvent surpris des réflexions pertinentes qu'ils peuvent formuler. « Ce n'est pas juste de dire que l'âge de raison est seulement à sept ans », souligne le Dr Van Leuven. Elle donne en exemple une scène du film La forêt de mon père qui illustre parfaitement cette maturité précoce : une petite fille de cinq-six ans dit à propos de son père au comportement étrange : « Papa, on t'a viré parce que tu as parlé à un chat, c'est pas juste ! » La notion d'injustice est déjà présente chez les très jeunes enfants.


Comment adapter son discours selon l'âge ?


Avec les tout-petits (3-7 ans)

Pour les jeunes enfants, la psychiatre recommande d'utiliser des métaphores et des petites histoires, en s'aidant d'objets : petites voitures, animaux, personnages. L'approche narrative permet ainsi de créer une distance rassurante tout en abordant le sujet. « Un jour, en m'adressant à de jeunes enfants, j'ai expliqué : "Au fond, votre maman, elle me fait penser à un hérisson. Parfois, ses piquants sont couchés, ils sont tout doux. Et parfois, elle est toute hérissée, et dès qu'on l'approche, on se pique." Et ils ont dit : "Mais oui, c'est tout à fait ça !" ». Une métaphore simple mais parlante, qui permettait d'expliquer que lorsque les piquants sont dressés, ce n'est pas le moment de s'approcher, qu'il faut laisser la personne se calmer seule pour éviter les conflits. 

Les enfants sont d’ailleurs eux-mêmes très créatifs avec les métaphores souligne la psychiatre avant de les citer : « Ma mère a un arbre qui lui pousse dans la tête. » ou « Elle est comme une bougie, parfois elle est dure et on peut s'appuyer dessus, parfois elle fond. »

Avec les plus grands

Pour les adolescents, on peut s'appuyer sur des films, des livres. Une approche intéressante consiste à leur demander leur avis critique : « Il m'arrive parfois de donner en cadeau un livre pour enfants à un ado en disant : "Est-ce que tu peux le lire et me donner ton avis ? Est-ce que c'est un bon livre pour ton petit frère ou ta petite sœur ?" À travers sa critique d'ado sur comment on parle aux enfants, on peut en parler. »

Un lexique à inventer

Pour la psychiatre, il n’existe pas de liste de mots à utiliser (ou à éviter) pour parler de son trouble psychique à son enfant. La clef, c’est de reprendre ceux utilisés par les enfants et leurs parents. « Il faut rester dans l’univers de la famille, c’est le point de départ. J’avais par exemple une patiente qui ne voulait jamais évoquer la maladie, elle préférait parler de “son problème”. Même si le terme n’est pas parfait, c’est le sien. Il faut partir de là pour ouvrir la discussion. », raconte le Dr Van Leuven.

De même, l’important n’est pas de noyer les enfants sous des termes cliniques en détaillant le diagnostic du trouble, « L'important, c'est de valider ce que les enfants ont perçu », insiste la psychiatre. En expliquant par exemple, ce que les enfants remarquent en premier, la fatigue de leur parent, qui peut venir de la maladie elle-même ou des médicaments.


Comment commencer le dialogue ?

Le principe fondamental est de partir de là où en est l'enfant. Au centre psychiatrique Saint-Bernard, lors des consultations familiales, les professionnels commencent toujours par demander : « Est-ce que tu sais pourquoi papa ou maman est ici ? » À la maison, on peut aussi s’appuyer sur des questions concrètes : « Est-ce que tu t’es rendu compte de quelque chose ? Depuis quand tu as l'impression que ça ne va pas ? ». Les réponses des enfants sont d’ailleurs étonnamment précises. Ils peuvent dire : « Depuis l'année dernière, maman ne me fait plus de gâteaux, elle ne me raconte plus d'histoires », ou « Papa dort tout le temps, il n'a plus envie de jouer avec moi. »

C’est important de partir de leurs observations car elles peuvent être interprétées comme « Il ou elle ne m'aime plus ». Il faut alors déconstruire cette croyance avec son enfant en expliquant que ces changements sont liés au trouble psychique, non à un manque d'amour. De même, il faut aussi le rassurer sur le fait qu’on ne se résume pas à son trouble, en appuyant sur ce qu'enfants et parents font ensemble de positifs, ou rappeler ce que les enfants apprécient chez leurs parents.


Ce que les enfants savent déjà

Si les parents appréhendent beaucoup ce moment, la Dr Van Leuven est formelle : « Ce ne sont pas des moments de grande révélation, parce que les enfants savent déjà que leur parent a un trouble psychique. Au quotidien, ils apprennent à repérer des milliers de signes sur leur état… ce sont parfois de fins cliniciens. » Il y a plutôt une forme de soulagement lorsqu'on valide enfin leurs perceptions.  

L'anecdote d'un père illustre parfaitement cette réalité. Il avait dit à ses enfants qu'il travaillait à l'hôpital psychiatrique pour justifier ses hospitalisations. Dans un groupe de soutien à la parentalité, un autre père lui a demandé : « Il a quel âge, ton fils ? Sept ans ? Tu le prends vraiment pour un con ! » Lors de l'entretien préparé avec son fils, il est apparu que l'enfant savait évidemment que son père ne travaillait pas à l'hôpital. « Les enfants protègent aussi leurs parents en leur faisant croire qu'ils les croient », explique la psychiatre qui évoque un phénomène de protection mutuelle universelle.


Gérer les réactions des enfants

« Ce qui est génial avec les enfants, c'est que s'ils n'ont pas envie d'en parler, on n'y arrivera pas », rassure le Dr Van Leuven. En effet, un enfant qui n'a pas envie d'écouter fait du bruit, s'occupe d'autres choses, sort. « L'enfant peut vraiment donner des signes de son acceptation ou de son refus. » Et si l'enfant refuse, on peut très bien dire : « Bon, c'est pas le moment, mais tu sais qu'on peut en parler », et choisir un autre moment.

Quand le dialogue s'ouvre, les enfants se mettent généralement à poser des questions précises : « Est-ce que tu dois aller longtemps à l'hôpital ? Est-ce que ça peut revenir après ? Est-ce que ça dure toute la vie ? ». « Ce sont des questions que nous pouvons tous poser, sauf qu’ils les posent avec plus de bon sens et de simplicité que les adultes », observe la psychiatre.

Une préoccupation fréquente, même chez les jeunes enfants est : « Est-ce que moi je pourrais l'avoir plus tard ? » Face à cette inquiétude, il est important de parler des facteurs protecteurs. « On sait bien qu'il y a des troubles psychiques dans la famille. Il y en a plus souvent que dans d'autres familles, mais par contre, ce n'est pas une fatalité. S'il y a des facteurs qui fragilisent, il y a aussi des facteurs qui protègent. » Chez les enfants, ces facteurs protecteurs sont de pouvoir compter sur un adulte de confiance, d’avoir des amis avec qui se sentir bien, de pratiquer une activité qui valorise leurs compétences, ou encore d’évoluer dans un environnement scolaire sécurisant.


Impliquer toute la famille

Le Dr Van Leuven recommande vivement d’avoir ces discussions en fratrie et avec le conjoint pour avoir le regard de chacun. Notamment parce que souvent la culpabilité domine dans ces familles mais chacun la vit seul. Le conjoint peut se dire : « J'ai pas fait assez attention, j'étais occupé. » Un enfant peut penser : « Je n'ai pas bien travaillé à l'école. », un plus grand dira : « Maman est à l'hôpital, car on s'est trop disputés. » Si chacun s’exprime, on se rend compte de ce que les autres ressentent. L'objectif est de remettre la responsabilité à sa juste place : qu'est-ce qu'il est dans nos moyens de faire pour accompagner au mieux papa ou maman ? L’idée n’étant pas de se rendre responsable de sa guérison, mais plutôt de le ou la soutenir au mieux dans son rétablissement.


Les besoins essentiels des enfants

Au-delà des explications, les enfants ont surtout besoin de savoir que leur parent est pris en charge par des professionnels de santé, cela les décharge. Un autre besoin, hélas souvent négligé, est d’avoir des moments de répit. De disposer d’espaces où ils peuvent jouer, se détendre et ne pas se sentir seuls. Certaines associations organisent des séjours à la campagne, en forêt, des moments de déconnexion essentiels.

L’essentiel reste de ne pas les laisser seuls face à leurs questions : ouvrir le dialogue, même de façon simple et progressive, peut devenir une expérience protectrice et apaisante. La parole, lorsqu’elle circule dans la famille, offre aussi l’occasion de renforcer les liens et de trouver ensemble de nouvelles manières de se soutenir. « Un acte profondément thérapeutique et préventif », conclut le Dr Van Leuven.

Ressources et outils disponibles

Plusieurs ressources peuvent accompagner les parents dans cette démarche :

  • Des livres jeunesse adaptés aux différents âges, comme la série Max et Lili qui aborde ces thématiques.
  • Le site de l’association Étincelles & co (association présente en Belgique, France, Suisse et Canada) qui propose une médiathèque complète, de livres, vidéos et divers outils. 

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13 octobre 2025

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