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L’amitié, une force pour notre santé mentale

Dans les parcours de rétablissement, certaines amitiés sont bien plus qu'un simple soutien. À travers les témoignages de Sandrine, Flavie et Fabrice, on explore ces rencontres qui redéfinissent ce que signifie « prendre soin » et comment elles tissent une forme de communauté essentielle au rétablissement.

« On s'appelle toujours “mon Twix”, car on est comme les deux doigts de la main, liés dans le même sachet ! » sourit Sandrine, en évoquant son amie, rencontrée il y a 15 ans au sein d’une clinique psychiatrique.

Flavie, tout juste 18 ans, parle elle, de cette camarade du lycée devenue « l’épaule sur laquelle j'ai pu me reposer » après un burn-out étudiant dont elle se remet doucement.

Fabrice quant à lui, se souvient de ce compagnon d'infortune avec qui, il est resté lié de nombreuses années, et qui lui « a rendu l'hôpital supportable » en 2008, alors qu’il traversait un moment particulièrement difficile.

Trois histoires nées dans trois contextes différents, mais avec un même fil rouge : des amitiés qui naissent ou se renforcent dans le creuset de la santé mentale, et qui deviennent, sans l'avoir vraiment cherché, un espace de soin.

Si ces relations sont si spéciales, c’est qu’elles ne ressemblent à aucune autre. Elles s'inscrivent dans une zone floue, entre amitié authentique et soutien thérapeutique, mais sans pouvoir être qualifié de “pair-aidance informelle” insiste Sandrine, elle même pair-aidante professionnelle : « En pair-aidance, on peut apporter un soutien émotionnel, mais il n'y a pas d'affect à proprement parler. Alors qu'avec mon amie, c'est un soutien qui va au-delà des mots. » Une distinction qui n'est pas qu'une question de vocabulaire : elle révèle comment ces amitiés créent leur propre territoire, avec leurs règles, leurs équilibres et leur alchimie particulière.

Quand la fragilité crée du lien

Ces rencontres qui se font dans les moments difficiles ont quelque chose de particulier. « À la clinique, on a vécu ensemble des situations éprouvantes où on était très vulnérables », raconte Sandrine. « Du coup entre nous, il n'y a jamais de peur de se montrer fragile. On connaît une facette de l’autre que nos autres amis ne connaissent pas. » Cette transparence, loin d'affaiblir la relation, en devient le ciment : une fois qu’on a partagé ses doutes, ses peurs, ses faiblesses, il n’y a plus de place pour les faux semblants, l’amitié est véritable.

Pour Flavie, c'est cette vulnérabilité partagée qui a révélé la profondeur d'une amitié qu'elle croyait superficielle. « On se connaissait depuis longtemps mais c'est une fille timide, je n’arrivais pas vraiment à la comprendre avant, confie-t-elle. Mais le fait qu'elle ait vraiment été présente pour moi, quand bien même nous n’étions pas si proches à la base, nous a vraiment rapprochées. » L'épreuve a ici agit comme un révélateur, si bien que les deux jeunes femmes se parlent ou se voient désormais tous les jours.

À l'hôpital, Fabrice a observé ce phénomène de proximité accélérée entre les patients, pour le meilleur et pour le pire. « Les gens se rapprochent les uns des autres en fonction de leur état et de leurs envies », explique-t-il. Tout est vécu de manière exacerbée, donc une nouvelle rencontre peut faire monter dans le positif comme faire descendre dans le négatif en cas de conflit. » Cette intensité du quotidien agit comme un catalyseur : les amitiés se nouent vite, profondément, avec une sincérité rare. Dans un contexte aussi intense, les relations prennent une autre dimension.

L'entraide au quotidien : de petits gestes qui changent tout

Ces amitiés se construisent dans le concret, par des gestes simples qui deviennent essentielles. Sandrine se souvient de cette colocation improvisée après l'hôpital : « On était vraiment sur un système d'entraide. Quand j'allais à l'hôpital de jour, elle m'avançait dans la maison : elle faisait un peu de ménage, elle rangeait, parce qu'elle savait que j'allais être crevée en rentrant. Et inversement, moi je préparais à manger parce qu'elle n'aime pas trop cuisiner. » Une attention mutuelle qui n'avait rien de calculé, juste cette intuition de ce dont l'autre a besoin. « Faire attention à l'autre, c'est parfois plus simple que de faire attention à soi », analyse Sandrine. Cette observation touche quelque chose d'essentiel dans ces relations : prendre soin de l'autre devient un moyen détourné de se soigner soi-même. « C'était sans doute plus simple de faire à manger pour deux que pour moi seule », avoue-t-elle. L'entraide crée une dynamique positive qui bénéficie aux deux : on sort de sa propre spirale en se tournant vers l'autre.

Fabrice garde en mémoire ces moments d'évasion partagés avec son ami d’alors : « Quand on avait des permissions, on sortait ensemble. On passait à la poissonnerie, on prenait de beaux maquereaux, et on retrouvait une bande de potes pour faire un barbecue. C’était des moments hors du temps, où on oubliait qu'on devait rentrer à l'hôpital ensuite. » Ces bulles d'oxygène, comme il les appelle, ne relèvent pas seulement de la distraction : elles recréent un semblant de normalité, un espace de liberté dans un environnement contraint.

La compréhension tacite : ce qui n'a pas besoin d'être dit

Quand on traverse les mêmes tempêtes, on développe une forme de télépathie relationnelle. Flavie l'exprime avec ses mots : « Vu que l'amitié s'est vraiment construite sur ce qui m'est arrivé, je n'ai vraiment aucun problème à me confier à elle. Je sais qu'elle va comprendre toutes les subtilités de ce que je peux traverser, comparé à d'autres amies qui sont plutôt terre à terre. » Cette compréhension intuitive évite d'avoir à tout expliquer, à se justifier, à traduire ses états d'âme. Pour Fabrice, retrouver son ami après l'hospitalisation, c'était retrouver cette complicité immédiate : « C’était facile, on avait de l'avance, on n'avait pas besoin de tout expliquer à l’autre, il savait. ». Cette « avance », c'est le luxe de ne pas avoir à raconter son histoire depuis le début, de ne pas avoir à se battre contre les préjugés ou l'incompréhension. On peut parler en code, par allusions, dans une langue que seuls ceux qui sont passés par là, comprennent vraiment. Sandrine insiste sur cette dimension unique : « Pas besoin de masquer ses difficultés, ses rechutes, ses moments de doute. » L'amitié devient cet espace précieux où on peut baisser la garde complètement, sans crainte du jugement.

Les limites invisibles : protéger l'autre et se protéger

Ces amitiés particulières reposent sur un équilibre subtil, avec des frontières implicites que chacun apprend à respecter. Flavie a rapidement compris où placer le curseur : « Il y a certaines pensées noires que je n’ai pas partagé avec elle, parce que c'est très lourd à gérer. Je ne voulais pas qu'elle sente une responsabilité. » Cette lucidité permet de préserver la relation : on ne transforme pas son ami en thérapeute. « Je pense qu'il faut faire la différence entre ce qui se dit auprès du corps médical et ce qui peut se dire en cercle familial ou amical », ajoute-t-elle avec une grande maturité. Cette distinction est cruciale : chacun a son rôle. Les professionnels pour les moments de crise aiguë, les proches pour le soutien affectif au long cours. Ne pas confondre les deux permet à chaque relation de rester à sa place, et donc de durer.

Sandrine décrit cette intelligence relationnelle qui s'est mise en place naturellement : « On avait chacune nos suivis médicaux, ce qui permettait d'avoir des espaces en dehors de l'espace amical pour déverser nos difficultés si besoin. On n'a jamais eu à dire “Écoute, stop, c'est trop pour moi”. Il y avait une écoute qui faisait qu'on arrivait à savoir quand c'était possible ou non de se confier. » Ces limites implicites témoignent d'une attention mutuelle, d'un respect profond de l'état de l'autre.

La réciprocité : le cœur de la relation

Ce qui distingue ces amitiés de la pair-aidance formelle, c'est précisément cette réciprocité fondamentale. « Je pense que c'est important que ce soit réciproque, souligne Sandrine. Sans faire les comptes, il y a une histoire d'engagement envers l'autre. Pour qu'une amitié tienne, ça ne peut pas aller dans un seul sens. » On n'est pas dans une relation aidant-aidé figée, mais dans un échange qui peut osciller : aujourd'hui je t'écoute, demain tu me soutiendras. Flavie incarne parfaitement cette dynamique : « J'essaie vraiment de lui donner en retour ce qu'elle m'a apporté. Tous les jours, je prends de ses nouvelles, je l'invite régulièrement au café où je travaille pour la motiver à travailler sur ses projets. » Le soin circule dans les deux sens, créant une danse subtile où chacun prend et donne selon ses capacités du moment. Cette réciprocité transforme la vulnérabilité en force partagée.

Quand les chemins divergent

Toutes ces amitiés ne durent pas éternellement, et c'est normal. Fabrice en fait le constat sans amertume : « C'est une amitié qui existe au jour le jour. C'est pour ça, sans doute, qu'elle peut se dissoudre après dans le temps. Parce qu'elle existe au moment où on a besoin de se soutenir l'un l'autre. » Certaines amitiés sont liées à un moment, à un contexte, et quand ce contexte change, la relation peut s'estomper naturellement. « Moi je vais prendre un chemin de rétablissement et pas lui », raconte Fabrice à propos de son ami. Ce décalage dans les trajectoires peut être douloureux. « Ça me fait de la peine », avoue-t-il. Mais cette divergence n'enlève rien à ce que la relation a apporté dans le moment où elle existait. Elle reste cette « belle rencontre », ce moment de grâce où deux personnes se sont trouvées au bon endroit, au bon moment.

D'autres amitiés, au contraire, se transforment et perdurent. Sandrine et son amie « Twix » continuent ainsi de se tenir au courant plusieurs fois par an : « On ne s'appelle plus toutes les semaines, mais je continue de la soutenir dans ses combats et elle dans les miens, notre lien reste très fort. »

Thérapeutique sans être thérapie

Alors, ces amitiés soignent-elles ? La réponse est unanime : oui, mais autrement. « Il y a des effets thérapeutiques à ce type d'amitié », confirme Fabrice. Pour Flavie, c’est l’absence de jugement et la bienveillance inconditionnelle qui crée un espace de parole libre, bénéfique au quotidien. « Bien sûr, une amitié seule ne suffit pas à se rétablir, mais c’est un pilier de plus qui contribue fortement au rétablissement. », abonde Sandrine.

Et au-delà de ces relations individuelles, se dessine une vision plus large : l'amitié comme forme de communauté à part entière sur laquelle s’appuyer. « Le cercle amical offre un soutien mutuel à différentes occasions. Parfois c'est l'un du groupe qui va aller un peu moins bien, et tout le monde est derrière lui ou elle, et inversement. », analyse Sandrine. Cette communauté amicale fonctionne un peu comme un filet de sécurité vivant, où les rôles changent selon les moments. Car on n'est jamais définitivement celui qui aide ou celui qui est aidé. Comme un rappel que le rétablissement ne se construit pas en solo : il se tisse dans un réseau de relations, où chacune et chacun apporte sa couleur particulière.

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15 décembre 2025

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