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La pair-aidance : état des lieux en France


Longtemps marginalisée, la pair-aidance prend enfin racine dans le paysage de la santé mentale en France. Inspirée par des récits de rétablissement, portée par celles et ceux qui le vivent, cette pratique transforme peu à peu l’approche de la psychiatrie traditionnelle mais également, au-delà du soin, de l’accompagnement des personnes. Mais où en est-on aujourd’hui ? Plein Espoir retrace son évolution : de ses racines historiques aux formations émergentes, en passant par les défis de reconnaissance, cet état des lieux dessine une dynamique en construction. Avec un cap, faire de l’expérience vécue une force professionnelle, et du partage entre pairs un levier de rétablissement pour tous.

Des racines anciennes à une idée neuve

Vous êtes vous déjà demandé d’où provenait la pair-aidance ? Le rapport Mesure d’impact pair-aidance (2022), de la Fédération des acteurs de la solidarité oui, et il en retrace même l’histoire. Si le terme est récent, son esprit souffle depuis longtemps dans les couloirs des hôpitaux. Il faudrait remonter à la fin du XVIIIe siècle, dans un lieu pourtant marqué par l’enfermement : l’hôpital Bicêtre. C’est là qu’un homme, Jean-Baptiste Pussin, tanneur de métier, est admis comme patient. Jugé incurable, il reste à l’hôpital, mais son histoire ne s’arrête pas là. Loin de se contenter du statut de malade, il s’implique, observe, accompagne. Peu à peu, il devient surveillant, puis « gouverneur des fous ». Ce titre, choquant à entendre aujourd’hui, désigne alors une fonction d’autorité, mais aussi, paradoxalement, d’écoute. Chaque jour, Pussin est au contact des personnes hospitalisées. Il prend des notes, décrit les comportements, perçoit ce que les médecins ne voient pas toujours. Et ses observations trouvent un écho chez un certain Philippe Pinel, médecin novateur, qui, touché par la justesse du regard de Pussin, abandonne le ton dogmatique pour adopter une approche plus humaine. Ensemble, ils jettent les bases de ce qu’on appellera le Traitement Moral : une manière de soigner qui passe par la bienveillance, l’attention au vécu, et surtout, la conviction que l’expérience des anciens patients peut éclairer la pratique thérapeutique.

Mais cette intuition forte que les personnes concernées ont quelque chose à apporter au soin, ne traversera pas les siècles sans heurts. Longtemps, la voix des usagers sera mise de côté, reléguée à la marge d’un savoir médical dominant. Ce n’est qu’au XXe siècle que le soutien par les pairs ressurgit, timidement d’abord, avec des mouvements comme les Alcooliques Anonymes, nés dans les années 1930, où les personnes concernées reprennent la parole, s’organisent, se soutiennent entre elles. Alors que la France avance prudemment vers la reconnaissance de la pair-aidance, d’autres pays ont pris les devants. En Belgique, très tôt, le Rapport Général sur la Pauvreté (1995) marque un tournant : il propose d’intégrer dans les services publics des « experts du vécu », des personnes ayant elles-mêmes connu la précarité. Leur rôle ? Apporter un regard unique, issu de l’expérience, pour améliorer les politiques sociales de l’intérieur. Au Québec, c’est dès 2006 qu’un programme de formation de pairs-aidants en santé mentale voit le jour. Il permet à des personnes rétablies de se former et d’intégrer des équipes de soins avec un statut reconnu. Une voie qui reste encore à déployer pleinement en France.

La pair-aidance émerge en France

Il faudra attendre 2005 pour qu’un premier travailleur pair soit embauché par l’équipe MARSS (Mouvement et action pour le rétablissement sanitaire et social)  à Marseille. Puis en 2010, Herman Handlhuter, signe un contrat de travail au sein d’un hôpital psychiatrique. C’est un geste fort, presque symbolique : le patient devient membre de l’équipe. Son savoir n’est plus seulement vécu, il est désormais reconnu. L’expérimentation se poursuit, avec le programme Un chez-soi d’abord en 2011, ou encore le programme Médiateurs de Santé Pairs lancé en 2012. Peu à peu, des formations voient le jour, comme celle de l’Université Paris 8, pour encadrer, structurer, professionnaliser une pratique longtemps informelle. Mais ce mouvement, s’il est prometteur, reste fragile. En 2015, la France ne comptait encore qu’une trentaine de travailleurs pairs d’après le même rapport, contre plusieurs milliers aux États-Unis. Les statuts sont flous, les intitulés multiples, les parcours inégaux. Beaucoup exercent bénévolement, d’autres sont formés mais peinent à être reconnus. La pair-aidance existe, oui. Elle agit. Mais elle cherche encore sa place.

Un métier en devenir

Dans La pair aidance en santé mentale : l’expérience québécoise et française, (2016), Guylaine Cloutier et Philippe Maugiron tentent une définition « Le pair-aidant certifié est un membre du personnel qui, dans le cadre de son travail, divulgue qu’il vit ou qu’il a vécu un trouble mental. Le partage de son vécu et de son histoire de rétablissement a pour but de redonner de l’espoir, de servir de modèle d’identification, d’offrir de l’inspiration, du soutien et de l’information auprès de personnes qui vivent des situations similaires à celles qu’il a vécues ». Devenir pair-aidant ne s’improvise pas pour autant. Si l’expérience vécue est le cœur du métier, elle s’enrichit aujourd’hui de formations spécifiques, pensées pour outiller les futurs accompagnants. En France, plusieurs parcours existent, allant des associations engagées aux Diplômes Universitaires proposés par des établissements comme Paris 8 ou Lille.

C’est justement par le biais de l’associatif qu’Alexis, 34 ans, découvre la pair-aidance. La maladie le frappe, et c’est à la Maison Perchée, à Paris, qu’il fait ses premiers pas : « J’ai mis un pied dans la pair-aidance via la Maison Perchée, où j’ai suivi le circuit de formation pendant un peu plus d’un an. Je me suis posé la question de la professionnalisation. J’avais candidaté au Diplôme Universitaire du Vinatier, mais je n’ai pas été pris. Ensuite, j’ai travaillé quelques mois à Espairs Rhône. La Maison Perchée, pour moi, c’est un vrai tremplin : elle offre un cadre, des outils, c’est un premier pas vers la professionnalisation. On y travaille en groupe sur l’écoute, les postures, la culture générale du soin, la prise de recul, la manière de se préserver aussi. C’est très concret. Et ça permet de trouver un équilibre dans ce rôle de pair. » Pour lui, tout part du savoir expérientiel. C’est ce regard forgé par l’épreuve, ce recul sur soi et sur les autres, qui devient une ressource précieuse pour accompagner à son tour. Un savoir sensible, vivant, utile et de plus en plus reconnu.

Pour Fabrice Saulière, coordinateur du DU de Lyon, les formations universitaires permettent de se professionnaliser en pair-aidance : « C’est essentiel, car même si on peut faire de la pair-aidance informelle, il faut fixer certaines bases et développer une boîte à outils pour accompagner. La fonction de pair-aidant est très riche et diverse, ce qui offre une large marge de manœuvre. Actuellement, un groupe de travail dans mon hôpital réfléchit à définir les contours du métier de pair-aidant. Ils ont été surpris de tout ce que peut faire un pair-aidant, même si rarement tout est fait par une seule personne. »

Ces formations universitaires qui ont vu le jour se comptent encore sur les doigts de la main. Parmi elles, on peut mentionner le DU pair-aidance en santé mentale et neurodiversité du Vinatier à Lyon, le DU de médiation en santé-pair à Bordeaux, celui de pair-aidance professionnelle en psychiatrie et santé mentale à Grenoble. Marseille, Paris et Lille proposent également des formations. Ces cursus mêlent théorie et pratique : écoute active, gestion de crise, éthique, mais aussi stages immersifs pour se confronter au terrain. Objectif : préparer les pairs à intervenir dans des contextes parfois complexes, en valorisant leur vécu tout en l’encadrant. Un savoir expérientiel, désormais accompagné d’un savoir-faire professionnel. La pair-aidance, c’est un métier en développement mais encore minoritaire. « On estime qu’il y a entre 300 et 500 pairs aidants en activité professionnelle en France, majoritairement salariés. La licence de médiateur de santé pair, existant depuis 2012, produit environ 30-35 pairs aidants par an, soit environ 350 en 13 ans. Le DU de Lyon, créé en 2019, a sorti environ 180 personnes en 6 ans. Au total, on serait sans doute plutôt proche de 350 pairs aidants en activité. », calcule Fabrice Saulière. Ces derniers trouvent leur place dans une grande diversité de structures. Du secteur hospitalier public aux cliniques privées, en passant par le champ associatif, le médico-social (comme les SAMSAH), ou encore les Groupes d’Entraide Mutuelle (GEM), leur rôle s’adapte aux besoins des publics. Ils interviennent aussi dans les domaines du logement, de la précarité, ou choisissent d’exercer en indépendant, voire en libéral. Cette pluralité reflète la richesse du métier et la reconnaissance progressive du savoir expérientiel comme levier de transformation des pratiques.

Un métier qui n’est toujours pas reconnu  

Si la pair-aidance se déploie, elle n’a pas encore de statut officiel clair. Les rémunérations varient (du bénévolat au salariat), les intitulés aussi. L’absence de code ROME (répertoire des métiers de France Travail) empêche parfois d’accéder à des droits élémentaires. Comme le résume Fabrice Saulière, « le prochain chantier de la pair-aidance après la formation, est celui de sa reconnaissance officielle ». Et ces formations universitaires sont également conçues pour donner une existence, une légitimité à la pair-aidance. « Le code ROME (répertoire opérationnel des métiers et des emplois) c’est qu’on utilise à France Travail pour qualifier le métier et l'emploi que l’on cherche. Tout est classé ainsi dans leur base de données. Si on est  pair-aidant, on n'existe tout simplement pas dans leur système. Personnellement je m’y étais inscrit sous l’étiquette de formateur. » Même chose pour les déclarations d’impôts où certains pair-aidants remplissent encore la catégorie de métier par « éducateur ». L’espoir réside dans l’obtention du RNCP (Registre national des certifications professionnelles), pour faire reconnaître le métier officiellement. Cela permettrait de stabiliser les statuts, clarifier les missions, faciliter l’embauche.

Vers une reconnaissance officielle ?

Cette nécessité de créer un cadre référentiel métier s’amorce sous l'impulsion conjointe d’associations et de prises de conscience politiques. Dans le cadre de la Grande Cause Nationale 2025 consacrée à la santé mentale, la Haute Autorité de Santé (HAS) a publié une note de cadrage prometteuse, visant à clarifier les rôles encore trop flous de patient partenaire, pair-aidant, patient expert, pair-intervenant ou médiateur santé-pair. Au-delà des mots, cette initiative marque un pas décisif : définir les compétences clés du pair-aidant et préciser sa place au sein des équipes pluriprofessionnelles. Un signal fort en faveur d’une meilleure reconnaissance du savoir expérientiel, et une étape de plus vers une santé mentale plus humaine, plus inclusive, et profondément tournée vers le rétablissement.

Au niveau associatif, on peut également mentionner des initiatives visant à fédérer comme les EGPA (Etats Généreux de la pair-aidance), destinés à réunir des pair-aidants de diverses communautés afin de débattre sur les savoirs expérientiels communs et spécifiques ainsi que sur les pratiques respectives dans les relations à nos pairs.  « On va faire valoir cette nouvelle perspective qu’apporte la pair-aidance dans le soin traditionnel. Il y a une brèche. On a mis le pied dans la porte de la psychiatrie. C’est une institution très jeune mais très solide, très codée, très administrative. C’est un lieu de pouvoir. Et nous, on veut faire changer ça pour faire exister la pair-aidance », se félicite Jérôme, l’un de ses fondateurs.

Porté par le Centre collaborateur de l’OMS pour la recherche et la formation en santé mentale (CCOMS), les Médiateurs de santé pairs, le professeur Nicolas Franck, les plateformes ESPAIRS Rhône et ESPER Pro, ainsi que par les directions du ministère, un travail collectif est en cours au Sénat pour poser les bases d’un cadre solide autour de la pair-aidance en santé mentale. Il s’articule autour de cinq grands axes : repérer et recruter les futurs pairs-aidants professionnels ; construire des parcours de formation adaptés ; préparer les équipes qui les accueilleront et faciliter leur insertion dans le monde professionnel ; accompagner et soutenir leur maintien dans l’emploi ; et enfin, faire connaître la pair-aidance, aussi bien auprès des professionnels que du grand public. Ce chantier ambitieux reflète une volonté claire : inscrire la pair-aidance dans la durée, lui donner toute sa place dans le paysage de la santé mentale, et reconnaître enfin la valeur du savoir issu de l’expérience.

Un enjeu d’accès sur tout le territoire

La pair-aidance s’impose aujourd’hui comme un outil central de la réhabilitation psychosociale en santé mentale. Face à une réalité marquée par un fort besoin, les équipes engagées dans cette approche relèvent un défi quotidien : accompagner, soutenir, faire circuler les parcours, pour ouvrir un maximum de possibilités à ceux qui en ont besoin. Les enjeux concernent aussi l'accès aux soins et à la pair-aidance sur tout le territoire. Si des villes comme Lyon ou Paris bénéficient de la plupart de ces formations, les territoires ruraux en sont encore loin. Mais une belle nouvelle vient enrichir cette dynamique : un Diplôme Universitaire (DU) de pair-aidance est en cours de création en Corse. « L’initiative est encore en phase de lancement, mais si tout se passe comme prévu, la formation devrait voir le jour d’ici la fin de l’année, relate Fabrice Saulière. Une première participante corse est déjà inscrite à la session actuelle et participera aux sélections dès juin ». Une avancée concrète pour essaimer l'espoir et structurer l’engagement pair-aidant là où il est encore trop rare. Former des pairs-aidants localement, c’est semer des graines durables, capables d’éclore au plus près des besoins réels. C’est aussi reconnaître que cet engagement n’est pas l’affaire de quelques pionniers urbains, mais une ressource précieuse à intégrer partout où des personnes traversent la souffrance psychique.

Vous souhaitez en savoir plus et rencontrer d’autres personnes engagées dans le rétablissement ? Rejoignez les réseaux sociaux de Plein Espoir, le média participatif dédié au rétablissement, créé par et pour les personnes vivant avec un trouble psychique.


Cet espace inclusif est une initiative collaborative ouverte à toutes et tous : personnes concernées, proches, et professionnels de l’accompagnement. Vos idées, témoignages, et propositions sont les bienvenus pour enrichir cette aventure. Contribuons ensemble à bâtir une société plus éclairée et inclusive.

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18 juin 2025

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