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Spiritualité et santé mentale : une piste pour se rétablir ?

On pense souvent le rétablissement en santé mentale à travers les traitements, la thérapie et l’accompagnement social. Pourtant, pour beaucoup de personnes, se relever passe aussi par la possibilité de retrouver du sens, de s’ancrer, de se relier à soi, aux autres et au monde. En Suisse, cette dimension spirituelle - religieuse ou non - est davantage reconnue comme une ressource précieuse dans les parcours de soin. Entre la parole du psychiatre en addictologie Jacques Besson et le témoignage de Roxane, pair aidante, cet article de Plein Espoir explore ce que la spiritualité peut ouvrir quand elle n’est pas mise de côté : une façon supplémentaire d’aller mieux, sans jamais remplacer les soins, mais en les complétant.

Une idée simple : le besoin de sens est humain

Médecin psychiatre, psychothérapeute spécialisé en addictologie et chef de clinique en polyclinique psychiatrique, Jacques Besson a exercé à une époque où la médecine gardait encore ses distances avec des pathologies fortement stigmatisées, alors désignées sous les termes d’« alcoolisme » et de « toxicomanie ».

Il s'intéresse à la force thérapeutique de la spiritualité au contact des groupes des Alcooliques anonymes et notamment leur « prière de la sérénité » (une prière parfois utilisée dans les groupes d’entraide, demandant la sérénité d’accepter ce qu’on ne peut changer, le courage de changer ce qu’on peut changer, et le discernement pour en connaître la différence). Il constate des effets positifs sur le traitement de la dépression, l’anxiété, les addictions, la diminution des souvenirs traumatiques ou encore la cohésion du groupe. En se renseignant sur l’histoire des Alcooliques anonymes, il découvre que leurs fondateurs avaient créé le programme des 12 étapes à partir d’une expérience spirituelle fondée sur une une idée : l’alcool détruit l’esprit et c’est l’esprit qui peut aider à guérir. « J’ai donc commencé à m’intéresser à la spiritualité non pas comme religion, mais comme soutien au rétablissement », explique le psychiatre. En rentrant en Suisse, il crée des groupes de méditation de pleine conscience reconnus par l’hôpital pour accompagner le rétablissement des patients. Des études menées aux États-Unis au début des années 2000, montrent que dans le cas d'addiction, le programme MBRP réduit la consommation et les envies de consommer quand il est associé aux traitements habituels, avec un effet protecteur contre la rechute qui se maintient et s’accentue sur le long terme.

Pour Jacques Besson, la spiritualité n’est pas un concept abstrait, elle répond à un besoin humain fondamental. « La spiritualité est quelque chose de naturel chez tous les êtres humains : c’est le besoin de donner du sens à sa vie », affirme-t-il. Selon lui, ce sens se construit en se reliant à trois dimensions essentielles. « D’abord, la relation à soi : apprendre à se connaître, être honnête avec ses émotions, prendre le temps d’une vraie introspection. Ensuite, la relation aux autres : construire des liens de confiance, de solidarité, de fraternité. Enfin, la relation à ce qui nous dépasse : la nature, l’univers, Dieu ou n’importe quelle force plus grande que nous, selon la sensibilité de chacun. » Autrement dit, la spiritualité dépasse la religion, qui appartient à un autre registre. « La religion est une construction sociale, culturelle, politique et institutionnelle, avec ses rituels et traditions », souligne-t-il. « Cette distinction m’a permis d’étudier la spiritualité en neurosciences cliniques sans entrer dans des débats de laïcité ou de politique. »

Ce que Jacques Besson observe en clinique et en neurosciences, on l’entend aussi dans les histoires de vie que les personnes nous confient pour Plein Espoir. L’expérience intime se confirme avec le témoignage de Roxane.

Addictions, traumatismes, dépression : quand le sens soutient

Pour Roxane, pair aidante, la quête de sens n’est pas un détail dans son parcours de rétablissement psychique. « Dans mon histoire, la spiritualité et la religion tiennent une place importante », confie-t-elle. Pourtant, le sujet reste peu abordé, y compris dans les milieux professionnels. « Il y a une sorte de tabou : on parle peu de ces sujets-là. Mais dans mes formations et dans les rencontres avec d’autres personnes concernées, j’ai vu à quel point les gens ont besoin de retrouver du sens, et qu’ils le trouvent souvent au travers de pratiques spirituelles très diverses. »

Cette dimension n’a pourtant pas été respectée lors de sa première hospitalisation pour des troubles du comportement alimentaire : « Je me suis retrouvée enfermée, sous contention physique et on n’a jamais pris en compte ma foi. Il y avait pourtant une chapelle dans la clinique, mais je ne pouvais pas m’y rendre pour prier. » Elle décrit une expérience marquée par la violence des méthodes, la culpabilisation et la stigmatisation. « J’ai arrêté de pratiquer suite à cela, et ça a vraiment déstabilisé ma vie. » La spiritualité refera surface des années plus tard, lors du décès de son père : « J’ai de nouveau ressenti le besoin de parler à Dieu. Je n’avais peut-être pas suffisamment de personnes autour de moi pour exprimer ma souffrance. Mon pilier initial est revenu après des années d’errance. Sans cette part-là, je ne serais probablement plus en vie aujourd’hui. Bien sûr, le rétablissement est multifactoriel, mais ça a été un élément notable pour moi. »

La méditation comme outil thérapeutique

Plus tard, Roxane découvre la méditation grâce à une professionnelle de santé. « Une naturopathe qui m’accompagnait en plus de mon psychiatre m’a dit que cela pourrait me soutenir », raconte-t-elle. Au départ sceptique, elle finit par se laisser convaincre et télécharge une application. « La méditation s’apprend, ce n’est pas juste “respire, ça va aller”. L’application proposait des modules sur le corps, la respiration, l’esprit, les pensées… Ça m’a beaucoup servi. »

L’effet est concret. « Moi qui n’avais pas dormi depuis des années sans somnifères, la méditation m’a permis de retrouver le sommeil. » Depuis, elle s’appuie sur cette ressource comme sur un soin. « Pendant mes deux burn-out (syndrome d'épuisement professionnel, ndlr), je l’ai réactivée intensivement, matin, midi et soir, comme un traitement. J’ai aussi suivi un programme MBSR (une approche laïque de pleine conscience conçue pour aider à réduire le stress, l’anxiété, la dépression et la douleur, ndlr.) qui a vraiment complété ma pratique. Si ça ne suffit pas à faire baisser les symptômes, je passe à autre chose, mais ça reste un outil dont je ne peux plus me passer. »

Devenue pair aidante, et dans un contexte où la recherche d’outils d’auto-apaisement est particulièrement précieuse, elle a animé un groupe de relaxation et détente, dans une structure accompagnant des personnes avec des troubles psychiques et des addictions, en rétablissement. « Sans enseigner à proprement parler la méditation, le but était de donner aux patients des clefs pour qu’ils puissent y avoir accès en autonomie », explique-t-elle. À Plein Espoir, on sait à quel point ces petits outils d’auto-apaisement peuvent devenir une ressource pour les personnes concernées.

Être reconnu dans toutes ses dimensions : un tournant dans le soin

Si la spiritualité a été essentielle au rétablissement de Roxane, elle n’est pas toujours prise en compte par les professionnels de santé. « Pendant des années, aucun psychiatre ne m’a posé de questions sur la spiritualité, la religion ou la quête de sens », raconte-t-elle. Une seule rencontre fera exception. « Le seul psychiatre qui l’a réellement pris en compte est celui qui m’a suivie pendant près de dix ans » Ce médecin, très orienté rétablissement, ouvre un espace où tout peut être dit. « On parlait de religion, de spiritualité, de mes ressources. Je lui ai également parlé de l’importance de l’art dans ma vie et il m’a alors proposé d’amener ma pratique artistique,mes dessins et mes textes en séance. » Ce regard change tout. « Il considérait la personne dans son entièreté, pas seulement le diagnostic et le traitement », souligne-t-elle. Pour Roxane, c’est exactement ce que devrait être l’accompagnement en santé mentale : « Comprendre ce qui constitue la personne, ce qui fait sens pour elle. Redonner du sens à la vie demande de connaître réellement l’humain. Et c’est rare. » Un constat fait par beaucoup de personnes concernées qui ne se réduisent pas à un simple diagnostic.

Le constat de Roxane rejoint celui de Jacques Besson, la prise en compte de la spiritualité reste rare dans les parcours de soins, surtout en France, pays de la laïcité. Pourtant, elle fait partie intégrante de la vie de nombreuses personnes.

Une recommandation de l’OMS pas toujours appliquée

Si Jacques Besson défend l’intégration de la spiritualité dans les soins, il reconnaît que le sujet suscite encore des réticences. « Évidemment, la religion peut parfois faire obstacle aux soins », concède-t-il. « On peut citer par exemple les témoins de Jéhovah qui refusent les transfusions sanguines, ou certains milieux évangéliques ou intégristes qui refusent la psychiatrie. » Cette méfiance a aussi une origine clinique. Les réticences viennent souvent du corps médical, pas des personnes concernées. « Les Américains l’avaient déjà mesuré : 80 % des patients souhaitent qu’on leur parle de leur spiritualité, mais 80 % des médecins n’osent pas le faire, par crainte ou par gêne. », explique le psychiatre. Des soignants ont déjà été pris dans des situations complexes impliquant des patients en délire mystique. « Beaucoup hésitent à aborder la spiritualité parce qu’ils ont eu de mauvaises expériences avec des patients présentant des convictions inébranlables, de l’agressivité, de la persécution, des idées de grandeur, des voix accusatrices ou des comportements suicidaires. » Pour Jacques Besson, pourtant, la confusion n’est pas inévitable : « Il existe des critères clairs pour distinguer une spiritualité saine d’un délire mystique pathologique, et les deux ne doivent pas être confondus. »

Sur le plan institutionnel, l’OMS envisageait déjà d’intégrer en 1947 la dimension spirituelle à sa définition du bien-être physique, psychique et social. « Elle ne sera finalement réintroduite qu’en 2005 avec la Déclaration de Bangkok », rappelle le psychiatre. Le mouvement se poursuit en 2013, lorsque l’Association Américaine de Psychiatrie recommande d’évaluer la spiritualité au même titre que l’histoire culturelle et sociale lors de l’entretien clinique.

Un outil simple pour évaluer la dimension spirituelle

Pour intégrer la spiritualité dans l’entretien clinique sans maladresse ni prosélytisme, Jacques Besson s’appuie sur un outil venu d’Amérique du Nord : le questionnaire HOPE. « Il suffit de poser, de manière naturelle dans la conversation, des questions sur ce en quoi la personne croit, si elle appartient à une religion et si elle a des pratiques personnelles comme la prière ou la méditation », explique-t-il. La dernière étape consiste simplement à demander si le patient souhaiterait rencontrer un accompagnant spirituel. « Cela permet d’explorer la dimension spirituelle sans que le médecin ou l’infirmier n’ait à intervenir directement dans ce domaine. »

« Finalement, la spiritualité est un matériel clinique supplémentaire », observe le psychiatre. En Suisse, elle ne remplace pas la psychiatrie : les deux coexistent. Si la psychiatrie traite les symptômes, la souffrance psychique, le traumatisme, la spiritualité accompagne le sens, les questions existentielles. La spiritualité, qu’elle soit religieuse ou non, ne guérit pas tout. Mais lorsqu’elle fait partie de l’identité d’une personne, on peut considérer que la négliger fragilise et que la reconnaître soutient. Elle montre que la santé mentale ne se pense pas qu’en des termes biologiques et psychologiques, mais qu’elle doit intégrer une dimension humaine qui reste parfois hors-champ.

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25 novembre 2025

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